Option design Cycle 2 (Master)

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Présentation

Objectifs

En dehors de toute intention d'hyperspécialisation, son objectif est non seulement de former des designers qui maîtrisent les savoir-faire, les techniques et les méthodes ancrés dans une réalité professionnelle toujours plus exigeante, mais, qui savent aussi et surtout s'adapter à l'évolution permanente de cette réalité tout en affirmant et en cultivant une démarche d'auteur·rice, autonome. 

Apprendre à apprendre, à désapprendre, à comprendre le contexte d'une commande, les enjeux d'un projet afin d'y développer une réponse qui repose sur l'exercice d'une pensée accompagnée des outils et des techniques adéquats.

Informations administratives

Informations administratives
Crédits ECTS120

Pédagogie

Contenus de la formation

Les Ateliers de recherche et de création (ARC) en deuxième cycle (M1/M2) et les séminaires 

Les conférences et les rencontres 

Mais, au cœur de l'enseignement des Beaux-Arts, se situe le travail individuel de création.

Le travail individuel de création

C'est le travail individuel de création de l'étudiant·e qui constitue le socle du cursus au sein de l'école, en art comme en design.  Les expérimentations successives modèlent le projet dans une interaction constante avec les enseignant·e·s. Questions formelles, techniques, matériologiques, choix de médium et de supports, construction culturelle et théorique de l'origine  du projet et des familles de références :  ces interactions sont le gage de la réussite. Il est donc indispensable de travailler dans l'école et de solliciter assidument les enseignant·e·s.Lors du deuxième cycle, l'étudiant·e entre dans la construction d'un projet, suivi par une équipe d'une dizaine de professeur·e·s, dont les interventions se partagent entre des entretiens individuels et collectifs, tant dans le suivi du travail de création que du mémoire.

Le mémoire de DNSEP

Le mémoire est un exercice rédigé accompagnant le DNSEP et donnant lieu à une évaluation spécifique valant 5 crédits (ces crédits sont indissociables des 25 autres concernant le travail plastique). Ce mémoire en école d'art n'est pas contraint par les règles et usages du mémoire universitaire. Il s'agit d'un exercice à part entière répondant à des enjeux qui lui sont propres. Il ne porte pas directement sur le travail plastique de l'étudiant·e mais donne une lecture de son territoire de recherche tout en attestant une prise de distance réflexive : il permet de conduire plus loin et sous une autre forme des intuitions rencontrées dans le travail. L'étudiant·e doit concevoir et mettre en œuvre une stratégie d'écriture adaptée à ce projet. Toutes les formes sont possibles (essai, recueil, pièce de théâtre, protocole, album illustré, BD, article, entretien, lettre, etc.) ; ni le registre de langue ni le ton ne sont imposés ; la réflexion peut se référer à tous les territoires de la création et de la connaissance ; mais quelle que soit la stratégie adoptée, elle doit être menée à bien avec exigence et constance. Des formats alternatifs (audio, vidéo, web...) sont envisageables, mais doivent être discutés au cas par cas avec les coordinateur·rice·s d'année et les directeur·rice·s et obtenir leur accord. L'exercice est ouvert à l'expérimentation et comporte quelques règles  :

  • L'étudiant·e doit solliciter dès le premier semestre du cycle un·e enseignant·e qui s'engagera à être directeur·rice du mémoire - toustes les enseignant·e·s de l'école, praticien·ne·s comme théoricien·ne·s, peuvent remplir ce rôle.
  • Le·la directeur·rice est un·e interlocuteur·rice privilégié·e pour l'étudiant·e, les différentes étapes du travail feront l'objet d'un suivi et de discussions avec elle·lui.
  • Le mémoire ne peut être finalisé qu'après la validation du/de la directeur·rice.
  • Le mémoire doit compter entre 15 000 et 30 000 signes (espaces compris).
  • Il peut inclure toute sorte d'images, de sources, de références ou de liens internet, mais les reproductions, citations et autres emprunts doivent systématiquement être mentionnés et accompagnés de leurs références afin d'éviter toute forme de plagiat.

Au moment du rendu, le mémoire est obligatoirement accompagné d'une bibliographie. Le mémoire est produit en trois exemplaires papier. L'un est envoyé au jury extérieur, l'autre est destiné au/à la représentant·e de l'école et devra être présenté dans le lieu de passage du diplôme. Le troisième est conservé dans les archives de la bibliothèque de l'école. Le mémoire doit également être numérisé au format PDF. Consulté par des personnalités extérieures à l'école puis archivé à la bibliothèque, le mémoire n'est pas un objet éphémère mais un travail destiné à être conservé. La qualité de son contenu comme celle de sa forme doivent correspondre à cet horizon. Un « atelier-mémoire » obligatoire accompagne les étudiant·e·s, les aide à lancer le travail dès le début du premier semestre du cycle et à avancer dans sa mise en œuvre.

Les échéances de réalisation du mémoire s'étalent ensuite comme suit  :

  • Semestre 7 : En décembre, un début de rédaction de 5 000 signes minimum accompagné d'une courte bibliographie, du choix des directeur·rice·s de mémoires et du contrat de suivi de mémoire.
  • Semestre 8 : Fin mai, rédaction du mémoire à envoyer aux directeur·rice·s pour évaluation.
  • Semestre 9 : Fin novembre, rendu des épreuves.
  • Semestre 10 : Soutenance du mémoire au mois de mars    

Méthodes mobilisées

L’enseignement au sein d’une école d’art et de design est axé sur le projet. Tous les enseignements tendent vers ce but en aidant les étudiant·e·s à révéler et à développer leur capacité à penser, projeter et réaliser un travail qui soit en phase avec les réalités artistiques, sociales et économiques du monde contemporain. Il n’y a plus de modèles à reproduire, mais des leçons à tirer des expériences et réalisations passées, par la connaissance et l’analyse de celles-ci. L’enseignement est alors pensé comme un aller-retour incessant entre la pratique plastique, l’expérimentation formelle et matérielle et la connaissance et recherche historique et théorique. Centrer l’enseignement sur le projet suppose de mettre l’étudiant·e en situation de réponse à une sollicitation à laquelle iel doit réagir en faisant état de la mise en place d’une méthodologie personnelle, en phase avec les contraintes données. Pour atteindre cet objectif, trois situations de travail sont proposées :

Le travail en atelier, avec une périodicité régulière et une temporalité longue, qui permet d’acquérir les outils spécifiques à la pratique du projet, et qui laisse le temps d’expérimenter avec tout medium, de tirer une leçon de ces expérimentations, et aussi de se confronter aux autres. Les ateliers techniques de l’école — bois, métal, terre, céramique, gravure, impression, sérigraphie, photographie, infographie, vidéo, LoAD — permettent aux étudiant·e·s de découvrir de nombreux modes de production.

Le travail en situation de workshop, événement fort et exceptionnel dans le déroulement du cursus. C’est un temps d’enseignement et de production tendu, compact, qui oblige à la prise de décision rapide et qui permet à l’étudiant·e de vérifier la pertinence de sa méthodologie ou de découvrir de façon intense un matériau, une technologie. Les workshops sont souvent dirigés par une personnalité extérieure à l’école, invitée par l’équipe pédagogique.

C’est donc aussi l’occasion pour l’étudiant·e de découvrir le processus de création d’un·e professionnel·le actif·ive sur la scène contemporaine. Le·la designer n’est pas un·e créateur·rice solitaire, iel est amené·e à travailler en relation avec d’autres intervenant·e·s de différents domaines. Le workshop est aussi un moment de préfiguration de cette situation professionnelle, qu’il soit organisé en collaboration avec d’autres écoles ou avec des entreprises.

La connaissance historique, sociologique, culturelle du champ dans lequel s’exerce l’activité du·de la designer. Ce sont, outre les cours dédiés, des interventions ponctuelles pendant le temps de l’atelier, au cours desquelles un point particulier de l’histoire de l’art, de l’architecture est exposé.

Modalités d’évaluation

Deux grands types d'évaluation cœxistent au sein de l'école  :

  • Un contrôle continu, assuré par les enseignant·e·s responsables des différentes unités d'enseignement (cours, ateliers, séminaires, workshops, CPI, ARC). Ces évaluations reposent sur des modalités variées - devoirs écrits, entretiens individuels, travaux collectifs, contrôle de l'assiduité, etc. - qui sont précisées dans les fiches de présentation de chaque enseignement.
  • Une présentation des travaux devant une équipe d'évaluation qui évalue collégialement la pertinence et la qualité de la production du semestre. C'est à l'issue de cette présentation semestrielle qu'a lieu la réunion de bilan au cours de laquelle les crédits sont reconnus comme obtenus ou pas par l'étudiant·e.
  • Les crédits du semestre sont reconnus comme obtenus ou pas par l'étudiant·e lors de la réunion de bilan qui rassemble les président·e·s de chaque équipe d'évaluation en présence des étudiant·e·s délégué·e·s qui auraient au préalable reçu toute demande particulière de la part d'un·e étudiant·e. Ces équipes sont constituées par la directrice de l'école ou son·sa représentant·e. La direction accompagne les coordinateur·rice·s et les équipes d'évaluation et valide ce travail collégial.

Le calcul et la validation des crédits ECTS sont effectués par semestre  : 30 crédits par étudiant·e doivent être acquis pour chaque semestre d'étude.

Le calcul est cumulatif : ainsi, pour obtenir une licence (3 années d'études), un·e étudiant·e doit valider 180 crédits.      

Enseignants·es

Après la formation

Débouchés

L’option design des Beaux-Arts de Marseille propose une formation à la fois ouverte et engagée de la pratique du design, qui assume sans équivoque la diversité de cette discipline. En dehors de toute intention d’hyperspécialisation, son objectif est non seulement de former des designer·euse·s qui maîtrisent les savoir-faire, les techniques et les méthodes ancrés dans une réalité professionnelle toujours plus exigeante, mais, qui savent aussi et surtout s’adapter à l’évolution permanente de cette réalité tout en affirmant et en cultivant une démarche d’auteur·trice, autonome.

  • Métiers du design, du web et de la communication : designer·euse d’objets et de services, designer·euse graphique (infographiste, PAO, typographe, éditeur·trice, métiers du livre, …), webdesigner·euse, illustrateur·trice, concepteur·trice de nouveaux médias
  • Métiers de l’audiovisuel : photographe, vidéaste
  • Métiers de l’exposition, de la diffusion et de la scénographie : designer·euse d’espace, designer·euse de production, directeur·trice artistique, régisseur·euse, scénographe, muséographe, arts de la scène, designer·euse / architecte d’intérieur, médiateur·trice
  • Métiers de l’enseignement

Admission

Prérequis

L'accès au deuxième cycle est soumis à une commission d'admission distincte qui examine les candidatures des étudiant·e·s de l'école mais aussi les candidatures d'étudiant·e·s d'autres écoles avant le passage du diplôme national d'art (DNA). Seul·e·s les titulaires du DNA sont admis·es définitivement. Ces candidatures doivent être formalisées selon le règlement en vigueur. L'admission au semestre 7 est subordonnée à l'obtention du DNA, du diplôme national d'arts et techniques ou du diplôme national d'arts plastiques et à l'avis de la commission d'admission en deuxième cycle.  

Si ces conditions ne sont pas remplies, le·la candidat·e à l'admission au semestre 7 doit justifier de la validation de 180 crédits européens obtenus :

  • En France dans le cadre d'un enseignement supérieur suivi dans un établissement d'enseignement supérieur public ou dans un établissement d'enseignement supérieur privé, à la condition que cet établissement ait été reconnu par l'État ou que le cycle d'études suivi par le·la candidat·e dans ledit établissement soit sanctionné par un titre inscrit au répertoire national des certifications professionnelles au même niveau. 
  • Dans un autre État membre de l'Union européenne ou dans un autre Etat signataire d'un accord dans le cadre d'études suivies dans un établissement d'enseignement supérieur appliquant les règles de l'Espace européen de l'enseignement supérieur.   
  • Pour les diplômes obtenus hors de l'Union européenne ou d'un étét signataire d'un accord sur l'Espace économique européen, ces derniers feront l'objet d'un contrôle de leur comparabilité avec les diplômes français.    

Modalités et délais d’accès

L'entrée en cours de cursus est soumise à un passage devant la commission d'admission composée d'enseignant·e·s de l'École. Lors de cette commission, le·la candidat·e présente un dossier artistique et l'état de son parcours pédagogique. 

Les candidat·e·s en attente de validation de leurs crédits pendant l'année universitaire 2023/2024 sont admis·e·s à candidater. Cependant, si iels sont retenu·e·s, leur admission deviendra effective après l'obtention de la totalité de leurs crédits.   

Contacts

sabine.lacombe@beauxartsdemarseille.fr